L’arrivée d’un bébé dans une fratrie

L’arrivée d’un bébé dans une fratrie

25 septembre 2017 Non Par a.morel

Cette difficulté d’expression provient du fait qu’ils ne savent pas très bien cerner ce qui va arriver et surtout, comment partager l’affection des parents.
Ensuite qui sera ce petit ou cette petite nouvelle, Sera-t-il ou elle sympathique ? Que faudra-t-il partager ? Cette dernière question est évidemment la plus cruciale. Entre ce qu’un enfant dit pendant la grossesse, où le bébé est encore un peu virtuel, et ce qu’il va ressentir à la naissance, il y a un grand pas et les réactions ne sont presque jamais ce l’on peut imaginer.

Comment bien préparer une naissance dans une fratrie

Le plus important est certainement de faire comprendre à l’aîné qu’un cœur de parent se démultiplie et ne se divise pas. C’est plus difficile à faire admettre à un enfant qui était jusqu’à présent unique. S’ils sont déjà au moins deux, ils pourront mieux se projeter dans le futur avec ce nouveau-né, forts de leur expérience et de leur connivence. Le dialogue devra être permanent, s’ils attendent un compagnon de jeux, il convient de prévenir leur déception éventuelle lorsqu’ils constateront qu’ils ne peuvent pas tout de suite jouer avec ce petit être minuscule et bien leur expliquer qu’il va grandir comme eux.

Il est important aussi de bien déterminer avant la naissance quel sera l’espace personnel réservé à chacun, l’idéal étant bien sûr qu’il n’y ait pas de changement dans l’espace du ou des aînés.

Comment gérer la jalousie des aînés

La plus mauvaise méthode (certains parents en parle sur www.unjeupourmaman.fr), consiste à vouloir éviter la jalousie des aînés envers un nouveau-né ou d’en faire le déni. Ce sentiment est tout naturel et mieux vaut essayer de le canaliser en prenant bien en compte la personnalité de chacun par une observation et une écoute attentive. D’une façon ou d’une autre un enfant va toujours réussir à exprimer ce qu’il ressent. Les réactions sont très variées, n’oublions pas que chaque enfant est un individu à part entière.

C’est parfois plus simple avec de petits enfants qui sont plus enclins à une expression directe de leurs sentiments alors que plus âgés, les convenances sociales les auront déjà habitués à ne pas dire ce qui semble ne pas être convenable, voire interdit par les codes sociaux. Mais le ressentiment est le même et doit absolument être pris en compte. Il est inutile de vouloir réaliser son rêve de parent d’une fratrie et d’une famille où tous les rapports sont apaisés et harmonieux. Tout au contraire, les jalousies, disputes et autres conflits souvent pénibles entre les enfants, créent du lien et permettre à chacun de se construire.